Ombre et lumières
Un film de Gilbert Leroy
> Lumières du Tibet étouffé par l’ombre de la Chine
> Lhassa : palais du Potala et vie autour du Jokhang
> Grands monastères : Ganden, Drepung, Sera, Sakya, Samye...
> Train Pékin-Shigatsé
> Routes vertigineuses
> Grands espaces
> L'Everest
Lauréat Zellidja, membre du Club des Explorateurs, Gilbert Leroy aborde l’Inde en 1968. En 1974, lors du tournage de son premier film au Népal, en pays sherpa, il découvre les réfugiés tibétains qu’il défend depuis au-travers de l’association « Aide à l’Enfance Tibétaine ». Il fera partie ensuite des premiers étrangers à pénétrer au Zanskar. En 1985, il entre au Tibet jusqu’alors interdit et filme un pays qui sort des ravages de la révolution culturelle.
Témoin de l’évolution de ce pays, 30 ans plus tard, il présente Tibet, ombre et lumières où nous découvrons Lhassa, Shigatsé, Gyantsé, Ganden, Sakya… les toitures d’or mais surtout la sinisation intensive du Tibet, l’extrême difficulté pour les Tibétains de vivre sous constante surveillance. L'ombre de la Chine étouffe le "Pays des neiges".
Résumé du film :
Tibet, ombre et lumières a été tourné dans la région autonome du Tibet, en 2014 et 2015. C’est un film-témoignage de la réalité du Tibet d’aujourd’hui.
Ombre de la Chine qui a envahi, annexé et étouffe ce Pays des Hautes Terres.
Lumières du Tibet : pureté de l’air, lumière intérieure du Bouddhisme et aussi le Dalaï Lama qu’Ils appellent « la lumière ».
Entre 1985 et 1987, lors du tournage de son premier film sur le Tibet, en 9 mois d’aventures, Gilbert Leroy découvrait les résultats de la volonté du Parti Communiste Chinois d’anéantir la culture tibétaine : monastères en ruines, appauvrissement de la population, déforestation, emprisonnements. Mais aussi l’immensité du Tibet, la beauté de ses paysages, ses montagnes, la pureté de l’air.
30 ans plus tard, retour au Tibet, c’est un véritable choc : autoroutes, tunnels, train… Lhassa et Shigatsé sont devenues de grandes villes chinoises.
La Chine est installée, omniprésente. Les Tibétains ont-ils encore une place dans leur propre pays?